Quelques petites notions de base pour vous aider à vous y retrouver dans l’univers complexe du whisky !
Single Malt ou Blend ?
Pour être qualifié de Single Malt, un whisky doit être produit avec une seule céréale maltée, en général de l’orge, et provenir d’une seule et même distillerie. Un Single Malt peut être aussi un whisky résultant de l’assemblage de plusieurs whiskies de malt, mais toujours produits par la même distillerie. S’il provient d’un fût unique de vieillissement, il portera l’appellation Single Cask. Il s’agit en général de whiskies de grande qualité en édition limitée, élaboré sans assemblage.
Le Single Grain, lui, est élaboré à partir d’une céréale non maltée (maïs, seigle, blé), également de la même distillerie.
A l’inverse, le Blend ou Blended whisky résulte de l’assemblage de whiskies de malt et de grain pouvant provenir de différentes distilleries.
Tourbé ou non ?
Apprécié des connaisseurs, le whisky tourbé développe des arômes fumés caractéristiques. Ils proviennent de la combustion de la tourbe lors de l’étape de séchage de l’orge maltée. En fonction de la durée d’exposition, de la quantité utilisée et de l’implantation des tourbières - en bordure de mer ou à l’intérieur des terres notamment - on obtient des arômes plus ou moins prononcés et variés : fumée, terre, goudron, suie, algues, poisson fumé…
Bien que ce procédé ne leur soit pas réservé, les whiskies les plus tourbés se retrouvent traditionnellement en Ecosse, en particulier les single malts d’Islay, réputés pour leur profil très ‘peated’.
Le séchage peut aussi s’effectuer dans des fours à air chaud neutre, technique qui privilégie la douceur et la rondeur sans influencer les saveurs.
Vieillissement, finish : tout est dans le fût !
Lors de l’étape de la maturation, les échanges entre le bois du fût et le whisky déterminent son profil aromatique. Les fûts de Bourbon transmettent des arômes vanillés, miellés et caramélisés ; les fûts ayant contenu du Xérès (Sherry) apportent des notes de fruits secs et d’épices.
Depuis quelques années, à l’instar de certains rhums, la tendance est au ‘finish’ (ou affinage) : on transfert le whisky pour une seconde maturation dans des fûts ayant contenu d’autres alcools -Porto, Sherry, Sauternes, Bordeaux… - pour le faire bénéficier de leurs arômes spécifiques.